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Corneille était au berceau de Cobra. Après la dissolution du groupe, Cobra reste important pour lui, ce qui est particulièrement évident dans l'imagerie enfantine. En 1947, il entre en contact avec l'art et la littérature surréalistes. Le surréalisme libère une nouvelle liberté de fantaisie chez Corneille
Un voyage à Cuba, en Amérique du Sud et au Mexique au milieu des années 1960 marque la fin de ses toiles sombres et abstraites. Corneille n'a aucune explication à cela : "C'est juste arrivé." La couleur et le mouvement reviennent dans son œuvre, la rendant beaucoup plus gaie, influencée par l'art des tribus indigènes. Son travail devient figuratif et il utilise des motifs tels que les femmes, les arbres et les oiseaux.
Corneille ne fait ni croquis ni plans avant de commencer un tableau. "Je commence simplement et le sujet n'a pas beaucoup d'importance. C'est une question d'intensité."