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Auteur : Jean Michel Basquiat (1960-1988)
Titre : Autoportrait (1986)
Dimensions: 30 x 40 cm
Impression offset fine art réalisée sur papier épais 250g de haute qualité. Affiche une qualité d'image vive et nette.
Copyright : Jean-Michel Basquiat, VEGAP, Barcelone, 2016. Elle était disponible à l'expo MACBA.
Imprimé en Espagne.
Les trois œuvres de la collection du MACBA ont été créées entre 1982 et 1986 et sont remplies d’images vaudou totémiques et archaïques, d’hommages aux héros de la culture afro-américaine, dont des musiciens de jazz, et d’autres références à la culture populaire américaine. Les lignes vives, les coups de pinceau intenses, les silhouettes noires et les expressions faciales extrêmes suggèrent des liens avec le néo-expressionnisme allemand et avec des peintres référentiels tels que Willem de Kooning.
L'autoportrait revient régulièrement dans l'œuvre de Basquiat, comme dans ce tableau de 1986 qui projette une réalité fragmentée et multiple. La figure au centre de la toile, avec une tête plus grande que le reste du corps, rappelle les dessins d'enfants. Les gouttes de peinture, la spontanéité des coups de pinceau et leurs directions multiples renvoient de manière très directe au processus de l’artiste se déplaçant dans l’espace illusoire de la toile. Ce tableau rappelle les premières œuvres de l'artiste, lorsqu'il commença à dessiner à New York dans les années 1970 avec Al Diaz sous le nom de SAMO © (Same Old Shit), tout en faisant référence à son héritage haïtien et portoricain. Il fait également référence à la connaissance de Basquiat des artistes d'avant-garde tels que Pablo Picasso. D'un point de vue pictural, elle est plus riche et plus dense que la plupart des œuvres de l'artiste, avec un contraste marqué entre les tons doux et pastel du fond et l'agressivité de la figure, avec son obscurité puissante, ses cheveux électrifiés, ses dents découvertes et ses bras ouverts.
Dans son œuvre, Basquiat fait souvent référence à la musique et aux musiciens qu’il admirait, comme dans King Zulu (1986), un tableau représentant trois grands trompettistes de jazz américains : Bix Beiderbecke (1903-1931), Bunk Johnson (1879-1949) et Howard McGhee (1918-1987). La toile présente également un visage central inspiré de Louis Armstrong (1901-1971), représenté comme le roi des Zoulous lors du défilé du carnaval de la Nouvelle-Orléans de 1949. Armstrong, également trompettiste, a expliqué sa participation au défilé : « Le Zulu Social Aid and Pleasure Club était situé dans le quartier où j'ai grandi... Et aucun endroit où je suis allé ne pourrait m'empêcher de penser... qu'un jour je serai le roi des Zoulous... Je l'ai gagné en 1949... Waouh. » Basquiat place son King Zulu au centre de la toile, tandis que les musiciens sont plongés dans un espace bleu qui évoque le son lyrique du blues.
Enfin, Sterno (1985) présente une vision agressive et apocalyptique de l’abus d’alcool. La présence d'une bouteille de gin au centre de la toile est associée à une canette de Sterno (également connu sous le nom de canned heat), un combustible à base d'alcool créé en 1920 et utilisé pour chauffer les produits alimentaires, mais également connu pour son utilisation abusive comme substitut à l'alcool. Basquiat renforce le message apocalyptique avec « Drink Sterno » sur la canette et une image au premier plan d'un monstre avec une double bouche, des dents de loup et des cornes. Les tons sombres et rougeâtres ajoutent à l’intensité de cette évocation nihiliste des dangers de l’abus d’alcool.
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